Avec l’informatique et internet sont apparues de nouvelles possibilités de créer et diffuser des savoirs : il est désormais possible de partager des informations sans aucune perte de qualité et de les diffuser à très grande échelle.
Cela ouvre aussi de nouvelles façons de mettre en commun des documents et de travailler en réseau : le mouvement du libre accès affirme l’importance de cette extension de l’accès à des savoirs nombreux, disponibles pour tous et que chacun peut, éventuellement, compléter et enrichir.
Les licences libres viennent compléter les règles de la propriété intellectuelles pour faciliter ces échanges - sans négliger les créateurs et leurs droits.
Le mouvement du libre accès n’a pas pour seul objectif la mise à disposition gratuite de contenus numériques : il s’agit aussi de permettre – à certaines conditions - la ré-utilisation, la diffusion et la modification des contenus auxquels vous avez accès. On trouve en revanche, de nombreux contenus gratuits qui ne sont pas des « libres », puisqu’il est impossible ou interdit de les modifier ou de les re-distribuer.
Par exemple :
Les contenus libres ne sont pas sans valeur – ils ont aussi un coût ! Bien souvent, la gratuité pour l’utilisateur final suppose un financement en amont : dans le cas des publications scientifiques, c’est souvent l’auteur (ou l’institution à laquelle il appartient) qui rémunère l’éditeur pour libérer les droits et permettre la diffusion.
De même, la mise à disposition des logiciels libres sur des serveurs peut engendrer des coûts (hébergement, maintenance, etc.) qui ne sont pas négligeables. Les associations qui animent les communautés libres, les sites comme wikipédia, font régulièrement appel aux dons pour assurer leurs fonctionnement.